Ce premier atelier, d’une série de concertations, a été organisé sous le haut patronage du Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, assurant actuellement la Présidence du G5 Sahel. Compte tenu de l’importance stratégique des questions traitées dans le cadre de ce séminaire, le Président de la République a tenu à recevoir au palais présidentiel de Koulouba l’ensemble des participants au séminaire. Cet événement a également été marqué par la forte implication et la participation à haut niveau des autorités maliennes et de l’ensemble des acteurs de premier plan présents au Mali sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme et la radicalisation violente. Ainsi, les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été marquées par la présence de hautes personnalités dont Adama Ouane, Administrateur de l’OIF et d’Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Etaient notamment présents et ont pris la parole, Pierre Buyoya, Haut Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel et Mahamat Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali, Chef de la MINUSMA. A l’issue de ces deux journées de travail, l’OIF a pu, aux côtés de ses partenaires, établir un premier diagnostic des besoins des centres d’études stratégiques ; organiser un premier échange et une première concertation entre eux ; définir un programme de travail et une feuille de route opérationnelle qui guidera l’action de la Francophonie, en appui à ces centres et au Secrétariat permanent du G5 Sahel. Cet atelier a été l’une des traductions concrètes du soutien de la Francophonie et en premier lieu de sa Secrétaire générale, Michaëlle Jean, qui souhaite s’investir dans l’accompagnement des Etats et gouvernements membres du G5 Sahel mais également du Secrétariat permanent du G5 Sahel, à travers la mise en place d’outils d’analyse préventive et de prospective. Ces outils permettront, à terme, aux autorités nationales et au Secrétariat permanent du G5 Sahel de renforcer leurs capacités d’anticipation des risques et des menaces à la paix et à la sécurité dans le bassin sahélo-saharien. |{{Voir aussi : }} {{[Discours d'ouverture d'Adama Ouane}}->art48226]|