La séquence de trois jours a débuté par une première table ronde, tenue au siège de la Représentation permanente de l’OIF auprès des Nations Unies à New York, autour des prérequis à la génération de force des opérations de maintien de la paix, animée par le GRIP, en présence des Secrétaires généraux adjoints du Département de l’appui aux Missions, M. Atul Khare et du Département des opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix.
Durant la rencontre, les Secrétaires généraux adjoints ont réitéré l’importance de la participation et de la contribution des pays et du personnel francophones dans les missions de paix, insistant également tout particulièrement sur la nécessité d’améliorer la participation des femmes civiles et militaires au sein de ces opérations, dans le sens d’une plus grande efficacité au service des populations. Les Ambassadeurs et Représentants permanents de la Belgique, de l’Egypte, du Maroc, du Sénégal et de la France ont rappelé la volonté des pays francophones à contribuer à une paix durable, sachant que trois des plus grandes opérations de maintien de la paix de l’ONU se déroulent aujourd’hui en pays francophone, alors même que les contributions francophones demeurent largement sous représentées au sein des missions onusiennes.
Enfin, les experts civils et militaires ont partagé leur expertise et leur expérience sur les défis et les opportunités de l’engagement des contributeurs francophones dans le maintien de la paix, sur les enjeux capacitaires et les prérequis de l’engagement dans la génération de force, et sur le rôle des opérations de maintien de la paix dans le modèle économique d’un développement capacitaire durable.
La table ronde s’est poursuivie par deux journées de séminaire au siège des Nations unies, visant à clarifier aux attachés militaires d’Afrique francophones présents, les modalités administratives, techniques et financières de l’engagement dans des opérations de paix pour tout pays contributeur de troupes. Ces échanges étaient d’autant plus précieux que l’information relative à ces questions demeure relativement peu disponible en langue française.
L’évènement a permis l’identification d’un certain nombre de recommandations qui feront l’objet d’un suivi étroit dans les mois à venir par les différents acteurs ayant contribué à l’organisation de l’évènement.
A l’issue de ces trois jours, les Représentants permanents, tout comme les participants ont fortement salué l’initiative prise par l’ensemble des organisateurs et ont exprimé la nécessité d’organiser ces cycles de séminaires plusieurs fois par an.