Chapeau

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec le Réseau Normalisation et francophonie (RNF), et l’Agence Sénégalaise de Normalisation (ASN) ont procédé le lundi 24 juillet 2017, à Dakar, au lancement de la Cellule sénégalaise femmes, jeunes et normalisation.

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du Ministère de l’Industrie et des Mines du Sénégal, de l’Ambassadeur du Canada au Sénégal également représentante du Premier Ministre pour la Francophonie, et du Directeur Bureau du Québec au Sénégal. Le projet Femmes, jeunes et normalisation s’inscrit dans le cadre du Programme « Promotion de l’emploi par l’entrepreneuriat chez les jeunes et les femmes en Afrique subsaharienne francophone », en particulier dans les actions visant à faciliter l’accès des PME aux marchés nationaux, régionaux et internationaux. Il a pour principal objectif de renforcer les capacités des femmes et des jeunes entrepreneurs à appliquer les normes et les systèmes de contrôle de la qualité afin de faciliter l’accès leur intégration dans l’économie formelle. Il consiste plus précisément à fédérer les femmes et les jeunes entrepreneures dans une Cellule qui leur donnera accès à des activités de sensibilisation et de formation sur les normes et l’infrastructure qualité et permettra à certains nombres d’entre eux de bénéficier d’un accompagnement dans l’application des normes. Le lancement de la Plateforme a été suivi par un atelier de travail mobilisant l’ensemble des partenaires intervenant dans le processus de normalisation et de certification de produits qui a permis d’aborder la problématique de l’implantation des normes dans les PME au Sénégal. Pour rappel, le Programme « Promotion de l’emploi par l’entrepreneuriat chez les jeunes et les femmes » a été lancé en 2015 et a pour objectif de promouvoir une croissance durable et inclusive en mettant l’accent sur la création d’emplois par le développement de l’entrepreneuriat, pour les jeunes et les femmes, dans les secteurs à fort potentiel. Il est mis en œuvre dans 13 pays de l’Afrique subsaharienne francophone.