Cette rencontre a bénéficié de l’éclairage des co-présidents des négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité, l’Ambassadeur Ion Jinga, Représentant permanent de la Roumanie auprès des Nations Unies et l’Ambassadeur Khaled Khiari, Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies.
A l’entame de la réunion, le président du Groupe et Ambassadeur de Madagascar a rappelé l’engagement des États membres de la Francophonie en faveur de la promotion d’un système multilatéral équilibré, garant d’une représentation permanente et équitable de l’Afrique dans les organes de décision des Nations Unies. La réforme du Conseil de sécurité, envisagée depuis plus de vingt-cinq ans, constitue une question majeure pour le système des Nations Unies comme pour la paix et la sécurité internationales.
Les co-présidents des négociations intergouvernementales, tout en soulignant la complexité de leur tâche et l’importance de l’héritage déjà sur la table des négociations, ont partagé avec leurs homologues francophones les grandes lignes de l’évolution du processus et les étapes récentes qui ont été franchies.
Les co-présidents ont relevé l’approche interactive engagée en 2017, dans le but de préciser les positions des pays et groupes de pays et ainsi de bâtir une confiance réciproque, en se focalisant davantage sur ce qui rassemble les Etats plutôt que sur ce qui les divise. Bien que des divergences profondes subsistent, cette démarche a permis d’engager une nouvelle dynamique qui devrait prochainement conduire le Président de l’Assemblée générale à convoquer une réunion avec les Etats membres sur la base d’un document de réflexion rassemblant les idées communes, les points de convergence et les éléments qui appellent encore des discussions.
Le Groupe des Ambassadeurs francophones a salué l’importance de ce type de rencontres informelles, sur les questions difficiles à l’ordre du jour de l’Assemblée générale. Sous ce format de discussions, il s’agit en effet de consolider la compréhension des facteurs d’influence de ces négociations intergouvernementales aussi bien que de mieux maîtriser le calendrier des grandes étapes à venir de ce processus de négociation d’une réforme très attendue.
