Chapeau

L’Observatoire de la Francophonie économique a été officiellement lancé le 14 juin, lors d’un déjeuner de travail qui s’est tenu dans le cadre de la 23e session de la Conférence de Montréal, en présence de l’Administrateur de l’OIF.

Organisée par l’Université de Montréal, l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Agence universitaire de la Francophonie, en collaboration avec le gouvernement du Québec, cette rencontre a permis d’échanger autour de ce nouvel outil au service du développement de l’espace francophone. Son objectif : appuyer les acteurs de la Francophonie – organisations internationales, États et gouvernements, secteurs public et privé – dans la prise de décisions en proposant des données fiables et un réseau d’expertises vouées à la réalisation d’analyses économiques. Comment caractériser aujourd’hui le développement de l’espace économique des pays d’Afrique francophone ? Peut-on concevoir un marché énergétique commun en Afrique francophone ? Quels outils doit-on mettre en place pour développer et renforcer l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en Afrique francophone ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles ont répondu les participants, parmi lesquels des représentants d’institutions francophones ou d’entreprises privées, des économistes, etc. Dans son discours, l’Administrateur de l’OIF a notamment souligné la priorité donnée par l’OIF au renforcement de la dimension économique de la Francophonie, ainsi que le rôle dévolu à cet observatoire : « Observer pour mieux comprendre, observer pour mieux anticiper, observer pour mieux agir (…) à la fois pôle d’excellence de l’expertise francophone en matière économique et nouvel outil de mise en œuvre de la Stratégique économique de la Francophonie. » Adama Ouane a également rappelé que l’appui de l’OIF à l’Observatoire s’effectuait en lien avec l’Agence universitaire de la Francophonie, « {dans la mesure où la coopération universitaire francophone relève pleinement de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), conformément à nos mandats respectifs définis par la Charte d’Antananarivo} ». A l’issue de la rencontre, M. Ouane a signé une convention de partenariat avec l’Université de Montréal destinée à soutenir le lancement de l’Observatoire et le déploiement de ses activités. En savoir plus : - [Le discours d'Adama Ouane->art47946]