Chapeau

Deux sessions de formation des forces de l’ordre sénégalaises se sont tenues à Dakar du 20 au 25 mars 2017 tandis qu’une formation des pédagogues de l’Ecole de maintien de la paix de Bamako s’est tenue du 28 au 30 mars 2017 à Bamako.

La formation des forces de l’ordre sénégalaises visait à renforcer les capacités des officiers à garantir la liberté d’expression et la sécurité des journalistes afin d’améliorer la compréhension mutuelle et la coopération sur le terrain entre forces de sécurité et journalistes. Les différentes sessions ont notamment abordés le cadre juridique régissant les médias sénégalais, la gestion de la communication avec les journalistes et les médias à travers, notamment, des exercices pratiques entre officiers des forces de l’ordre et des journalistes. Au cours de cette formation, une attention particulière a été portée aux femmes journalistes, en particulier en qualité de défenseures des droits. Outre l’appui de l’OIF, cette activité a également bénéficié du soutien du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme (HCDH), du Bureau régional de l’UNESCO, du Centre d’Information des Nations unies (CINU) et d’ARTICLE 19 Afrique de l’Ouest. La formation qui s’est tenue à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Beye de Bamako (EMP-Bamako) visait quant à elle à poursuivre le renforcement des capacités des officiers des forces de l’ordre maliennes à la liberté d’expression et la sécurité des journalistes, initié en juin et novembre 2016. Outre la formation des officiers, une réunion technique s’est tenue le 31 mars 2017, avec le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile du Mali et l’EMP-Bamako, afin d’intégrer dans les cursus de formation le manuel pédagogique « Maintien de l’ordre et respect de la liberté d’expression » élaboré par l'UNESCO. Cette activité est le fruit d’un partenariat entre le Ministère de la Sécurité et de la Protection civile du Mali, l’EMP-Bamako, l’OIF, le Bureau de l’UNESCO à Bamako, le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWAS) et le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du HCDH. Ces deux activités s’inscrivent dans le cadre de la promotion de la liberté de la presse et de l’éducation aux droits de l’Homme, à la démocratie et à la paix figurant dans la Déclaration de Bamako adoptée par la Francophonie le 3 novembre 2000. Elles participent également à la mise en œuvre du Plan d'action de l'ONU sur la sécurité des journalistes et la question de la lutte contre l'impunité de leurs agresseurs, mené par l'UNESCO et approuvé par le Conseil des chefs de secrétariat des Nations unies, le 12 Avril 2012.