Chapeau

Présentation de Johary Ravaloson – l’écrivain malgache figure parmi les 10 finalistes du Prix des 5 continents – et extrait de son roman "Vol à vif".

|{{Vol à vif}}| |Johary Ravaloson (Madagascar) aux [éditions Dodo vole->http://dodovole.blogspot.fr/] (La Réunion)| |Bio : Né en 1965 à Antananarivo, Johary Ravaloson apprécie les livres depuis l'enfance, grâce à une fréquentation assidue des bibliothèques de la ville. Après des études secondaires au Collège Saint-Michel, il part à Paris pour y faire son droit, puis séjourne à La Réunion avant de retrouver en 2008 sa ville natale. Parallèlement à ses activités de juriste, il écrit nouvelles et romans, et publie également des textes pour la jeunesse. Actif au sein de la maison d'édition Dodo vole, basée d'abord à La Réunion puis à Antananarivo, il entend contribuer à la promotion de la culture et des artistes du sud-ouest de l'océan Indien. Depuis 2014, il collabore également à la revue No Comment par une chronique littéraire, Lettres de Lémurie. Il anime ponctuellement des ateliers d'écriture et se confronte parfois à d'autres moyens d'expression comme l'art plastique ou la vidéo. Inscrit dans la société civile malgache à travers différentes associations, il revendique néanmoins l'autonomie de son travail littéraire et se veut écrivain dégagé. | |Résumé : « Kriééék ! KriéééK ! Je m’élève au-dessus des lieux du crime et intime l’ordre de la réalité. Les corps se touchent presque. Le puissant est allongé à côté de son valet ; entre eux, une oreille de zébu du cheptel du puissant. Les deux ont été tués avec la même arme. La sagaie porte les mêmes entailles que l’oreille, la marque du puissant. L’oreille de zébu témoigne d’une querelle à l’ancienne. » Johary Ravaloson repart en brousse, sur les traces des Dahalos, les voleurs de zébus qui défraient la chronique à Madagascar. Entre fatalité heureuse et tragique liberté, cette fantaisie nous transporte au-delà de La porte du Sud (Prix de l’océan Indien 1999). Les graines du sikid racontent. Le milan vole. Tibaar court sur le sol rouge et nu. Les graines du sikid racontent. Papang meurt. Tibaar court vers son destin défendu. Un roman tranchant comme l’irruption de la modernité sur les terres ancestrales. >> [{{Lire un extrait}}->doc66815]|
|{{Voir aussi}}| |[Les 10 finalistes->art47252] [Tout savoir sur le Prix des 5 continents->http://www.francophonie.org/Prix-des-5-continents-de-la.html]|

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