Michaëlle Jean a ensuite poursuivi [son allocution->art47395] en indiquant qu’elle soutient sans réserve la volonté de rendre les opérations de paix plus sûres, plus performantes et plus robustes.
Elle a entre autres rappelé que près de la moitié des opérations de maintien de la paix conduites par l'ONU le sont dans des pays de l’espace francophone et que 55 États membres de l’OIF sont engagés dans des missions onusiennes.
Michaëlle Jean a également souligné que depuis presque 20 ans, la Francophonie est activement et concrètement engagée dans la prévention des crises, des conflits et dans leur résolution, ainsi que dans l'accompagnement des pays sur le chemin de la consolidation de la paix et de la démocratie.
La Secrétaire générale a aussi profité de sa présence devant le Conseil de sécurité pour plaider en faveur de mesures plus collectives, des équipements plus modernes et plus sophistiqués, ainsi qu’un renforcement de la dimension civile et linguistique des opérations de paix.
Selon Michaëlle Jean, il est indispensable que les personnels déployés dans le cadre d’opérations de maintien de la paix en terrain francophone soient capables de recueillir des informations, des témoignages et de communiquer en français avec les autorités et les populations locales, tout en ayant une connaissance solide des réalités historiques, politiques, socio-économiques et culturelles. À cet égard, elle a également réitéré son appel pour que tout soit mis en œuvre afin de renforcer l'usage du français au sein du Secrétariat et sur le théâtre des opérations en contexte francophone.
Enfin, la Secrétaire générale s’est engagée à inciter certains États membres de la Francophonie à mieux former et de mieux préparer les casques bleus et les personnels déployés dans des missions de paix de l’ONU afin qu’ils puissent faire face aux nouvelles menaces.