Chapeau

Une réunion d’information sur la question du commerce illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC), à l’intention des experts des missions permanentes francophones, chargés de la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, s’est tenue le lundi 10 octobre 2016 à la Représentation permanente de l’OIF auprès des Nations unies.

Celle-ci a été l’occasion de présenter l’initiative d’une déclaration politique sur le commerce illicite des armes légères et de petit calibre par la Représentation permanente de la France auprès de la Conférence du désarmement (Genève). Plus globalement, elle a permis d’échanger sur les priorités des délégations en amont de la 3e conférence d’examen du Programme d’Action des Nations unies sur les armes légères et de petit calibre, qui se tiendra en juin 2018. Présidée par Olivier Maes, Représentant permanent adjoint de la Mission permanente du Luxembourg auprès des Nations unies, qui assure actuellement la Co-Vice-présidence du réseau de veille « opérations de maintien de la paix / consolidation de la paix » du Groupe des Ambassadeurs francophones à New York, cette rencontre a connu la participation de Louis Riquet, Représentant permanent adjoint de la France auprès de la Conférence du désarmement (Genève). Ce dernier a présenté l’initiative d’une déclaration politique sur le commerce illicite des armes légères et de petit calibre, dont le but est de renforcer l’action internationale autour de cette problématique. Sidiky Koita, Premier conseiller de la Mission permanente du Mali auprès des Nations unies a, quant à lui, présenté la résolution intitulée : « Assistance aux États pour l’arrêt de la circulation illicite et la collecte des armes légères et de petit calibre » portée par son pays, et à laquelle la CEDEAO a souscrit. Enfin, Ivor Fung, Directeur adjoint du Secrétariat de la Conférence du désarmement, a présenté le processus préparatoire à la 3e conférence d’examen du Programme d’action des Nations unies sur les ALPC, que va présider pour la première fois un pays francophone, en l’occurrence la France. Cette rencontre a permis une mobilisation et des échanges de qualité reflétant la solidarité francophone dans le contexte des menaces à la sécurité internationale.