16 participants issus de 12 pays (Albanie, Côte d’Ivoire, Équateur, France, Mali, Maurice, Mauritanie, Moldavie, Portugal, Suisse, Togo, Tunisie) se sont penchés sur leur rôle dans la définition des stratégies et méthodologies de suivi du respect des droits de l’Homme par la police lors de la détention. Il s’agissait d’aborder différents modules de formation sur l’usage de la force et de la contrainte lors de l’arrestation, sur l’arrivée au poste de police, sur les auditions, les conditions de la garde à vue, les groupes en situation de vulnérabilité. L’objectif était également d’examiner les rapports, les recommandations ainsi que les stratégies de suivi. Certains participants, auront l’occasion d’effectuer un séjour pratique auprès du Contrôleur général des lieux de privation de liberté français.
Cette première université d'été a ainsi permis de mettre en œuvre les recommandations formulée à l’issue du [séminaire sur les MNP en Afrique francophone->art45147] qui s’était déroulé à Paris, au siège de l’OIF, les 23 et 24 juin 2014.
À ce jour, dans l’espace francophone, 53 États membres ont pris les mesures appropriées pour ratifier ou adhérer au Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (OPCAT) et 32 d’entre eux ont désigné ou créé un MNP. Le dixième anniversaire, cette année, de l’entrée en vigueur de l’OPCAT (juin 2006) est l’occasion de réaffirmer le soutien de l’OIF à la mise en place de MNP opérationnels et indépendants.