250 élèves et étudiants apprenant le français, accompagnés de leurs professeurs et venant de toute la Roumanie, ont pu, aux côtés du Ministre des Affaires étrangères, du Ministre de l’Education nationale et de la Science de Roumanie, d’hommes d’affaires francophones et du corps diplomatique, écouter les messages du Président de la Roumanie et de la Secrétaire générale de la Francophonie.
Le Président Klaus Iohannis a invité le milieu francophone des affaires à s’associer aux universités roumaines pour donner la possibilité aux jeunes francophones de perfectionner leur formation professionnelle en Roumanie. « {La Roumanie voit dans l’Organisation internationale de la Francophonie une chance supplémentaire de contribuer à des solutions aux grands défis actuels, comme la réduction des décalages économiques, l’égalité des chances pour les jeunes et la lutte contre le terrorisme} ».
Sanda Ardeleanu, Présidente de la section roumaine de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), a souligné l’importance du français dans l’identité roumaine ; elle a précisé que « {le grand débat lancé par le Président de la Roumanie} "la Roumanie éduquée" {représentait une immense opportunité pour tous les acteurs de la société roumaine impliqués dans les domaines de l’éducation pour faire des propositions concrètes sur la problématique de l’enseignement des langues, y compris sur le rôle du français dans la préservation et le développement des valeurs culturelles traditionnelles}. ».
Le chef de l’État roumain a également souligné que « {la langue de la France avait été, pour les Roumains et pour d’autres peuples, l’onde porteuse de l’humanisme européen qui continue aujourd’hui de nous rapprocher et de donner du sens à nos projets} ».
Enfin, la Secrétaire générale, dans son message lu par Chantal Moreno, directrice du Bureau régional de l’OIF pour l’Europe centrale et orientale (BRECO), a rappelé que « {la langue française, que nous célébrons aujourd’hui, a toujours été associée, en Roumanie, à la culture, mais elle a aussi incarné, pour votre pays comme pour tant d’autres, la langue de la résistance. En 2016, la langue française reste encore et toujours, pour tous les francophones, cette langue de résistance, cette langue au service d’un monde plus démocratique, plus juste, plus pacifique} ».
Le prix de la Francophonie 2016 a ensuite été remis à Sergiu Mi?coiu, maître de conférences en sciences politiques à l'Université de Babe?-Bolyai de Cluj-Napoca pour son engagement personnel à la tête du Centre de réussite universitaire et du Centre d’études africaines