Cette rencontre a rassemblé autour de Michel Forst, Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme et de Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, les titulaires de mandat de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), de la Commission interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH), ainsi que des représentants de l’OIF, de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Cette réunion, organisée par l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), a permis d’examiner de nouvelles pistes de renforcement de la coopération inter-mécanismes et d’évoquer les bonnes pratiques mises en place par ces différents acteurs. Elle a aussi mis en évidence les défis auxquels sont actuellement confrontés les défenseurs des droits de l’Homme face à des législations nationales de plus en plus restrictives.
L’action de l’OIF en faveur des défenseurs des droits de l’Homme procède de la Déclaration de Bamako adoptée en 2000. Elle prend la forme d’actions diplomatiques de plaidoyer auprès de ses États membres, de renforcement de la société civile – notamment via le [Fonds francophone pour les droits de l'Homme « Martine ANSTETT »->http://ffdh.francophonie.org/] –, de mobilisation des réseaux institutionnels de la Francophonie, notamment la Conférence internationale des Barreaux de tradition juridique commune (CIB), l’Association francophone des Commissions nationales des droits de l’Homme (AFCNDH) et l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF).