À l’ouverture de la session de fond, Marlene Moses, Présidente par intérim de l’Assemblée générale et Représentante permanente de la République de Nauru auprès des Nations unies, le Vice-Secrétaire général des Nations unies, Jan Eliasson et Hervé Ladsous, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, ont mis l’accent sur les nouvelles menaces asymétriques.
Cette session s’inscrit dans le cadre du suivi du {rapport sur l’évaluation 2015 des opérations de maintien de la paix} du Groupe indépendant de haut niveau sur les opérations de paix des Nations unies, à laquelle la Francophonie a pleinement contribué, et du {rapport du Secrétaire général des Nations unies} pour la mise en œuvre des recommandations dudit Groupe. Celles-ci soulignent l’importance du recours à des partenariats mondiaux et régionaux plus dynamiques aux niveaux stratégique et opérationnel, d’un plaidoyer en faveur de la protection des civils, de la sécurité et de la sûreté du personnel des missions, d’une meilleure planification des missions et des opérations, de l’usage de la technologie moderne et innovante pour adapter les besoins, et d’une coopération triangulaire renforcée entre le Conseil de sécurité, le Secrétariat général et les pays contributeurs de troupes.
Lors du débat général, l’OIF, par la voix de son Représentant permanent auprès des Nations unies, Paul Robert Tiendrébéogo, a réitéré le plein soutien de la Francophonie à l’action menée par l’ONU en faveur de la paix et de la sécurité, et rappelé le travail de plaidoyer et de renforcement des capacités des pays francophones sur le volet civil des opérations de maintien de la paix afin de mieux adapter les missions et les opérations aux besoins du terrain. M. Tiendrébéogo a souligné l’attachement de l’OIF au multilinguisme et à la prise en compte des facteurs socio-culturels dans les opérations de maintien de la paix.
Enfin, à l’instar des délégations présentes, la Représentation permanente de l’OIF a rendu un vibrant hommage aux soldats de la paix.