Désormais annuelles, les JCC ambitionnent d’être la vitrine des nouvelles générations de cinéastes d’Afrique et du monde arabe. Au programme, près de 500 projections prévues entre Tunis et une douzaine de villes de l'intérieur du pays. Dans le cadre de sa programmation quadriennale, l’OIF contribue à l’organisation de l’événement « Fespaco à Carthage » : une manière de faire le lien, à travers la projection des films primés depuis 1972 au Festival de Ouagadougou, entre les deux plus anciens et importants festivals de cinéma d’Afrique francophone ; et ainsi faire (re)découvrir au public tunisien des réalisateurs tels que Souleymane Cissé (Mali), Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso), Nabil Ayouch (Maroc), Abderrahmane Sissako (Mauritanie)… Cette opération se clôturera par l’attribution d’un prix spécial du public au meilleur de ces films lauréats de l’Etalon de Yennenga – la plus haute récompense du Fespaco. L’OIF est également présente à Carthage à travers six films de la sélection ayant bénéficié de son Fonds Image : "Oka", de Souleymane Cissé (Mali), "Les Frontières du ciel" de Farès Naânaâ (Tunisie), "L'orchestre des aveugles" de Mohamed Mouftakir (Maroc), "L'oeil du cyclone" de Sekou Traoré (Burkina Faso) pour les longs métrages de fiction, ainsi que "La sirène de Faso Fani" de Michel K. Zongo (Burkina Faso) pour les documentaires. L’OIF contribue enfin à l’atelier de post-production « Takmil », organisé en marge des JCC, par la dotation d’une bourse d’aide à la finition d’un motant de 10 000 € à un jeune cinéaste francopohone. Partenaire historique des JCC, l’OIF soutient ce festival dans le cadre de ses actions en faveur de la création et de la diffusion des œuvres des artistes francophones du Sud et de la professionnalisation des filières audiovisuelles dans leurs pays.