L’Unicef évalue à 230 millions dans le monde le nombre d’enfants « fantômes » ou « invisibles », c’est-à-dire les enfants de moins de 5 ans non déclarés à la naissance. Ils vivent principalement en Asie et en Afrique sub-saharienne où, malgré la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant, certains pays ne sont pas en mesure d’assurer la tenue d’un état-civil. Ce qui a pour effet d’aggraver le risque, pour ces enfants, de devenir victimes de travail forcé, de traites, de trafics, d’être enrôlés de force au sein de milices armées…
« {Des enfants sans présent et sans avenir, voués à ne jamais devenir des citoyens. Des enfants, puis des adultes, privés de leurs droits fondamentaux} » comme l’a souligné la Secrétaire générale de la Francophonie dans son intervention.
Les échanges, lors du colloque, ont permis de faire le point sur la situation dans les pays francophones et de dégager les enjeux politiques, civiques et économiques qui s’attachent à la tenue d’un état-civil fiable et consolidé. Ils ont également mis en lumière les actions effectuées dans ce domaine, en coopération avec les États concernés, par des organisations telles que l’OIF, la Communauté Sant’Egidio ou encore l’association du Notariat francophone.
À cet égard, Michaëlle Jean a rappelé que l’OIF s’était saisie de cette question en se fondant sur sa spécificité et son expertise, particulièrement en matière d’élections, évoquant notamment la récente publication par l’OIF d’un [guide pratique->http://www.francophonie.org/Guide-pratique-pour-la.html] * destiné aux fonctionnaires et aux agents en charge de l’état civil, des listes électorales et de la protection des données personnelles.
Cette rencontre était organisée par l’Assemblée nationale, le Sénat, l’OIF, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, l’Association du notariat francophone et l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles.
{* réalisé en collaboration avec l’[association du Notariat francophone->http://www.notariat-francophone.org/], l’[association francophone de protection des données personnelles->http://www.afapdp.org/] et le [Réseau francophone des compétences électorales->http://recef.org/]}