Le Réseau francophone pour l’égalité femme-homme (RF-EFH) a organisé, à cet effet, le 10 mars, une table ronde dans l’enceinte des Nations Unies et a participé à différentes activités organisées en marge de la session. Soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la table ronde a porté sur le thème : « Leadership et autonomisation des femmes francophones : les priorités du RF-EFH pour la Francophonie » et a permis à la société civile francophone de dresser le bilan des vingt ans de mise en œuvre de la Plateforme d’action de Beijing. Cette table ronde a été l’occasion pour le RF-EFH, à travers sa coordinatrice, Mme Ndioro Ndiaye, de rendre public un document de positionnement intitulé « [Nous voulons l’égalité maintenant !->doc64751] », partageant ainsi ses positions auprès des représentants des pays et des ONG francophones réunis à New York, dans le cadre de la CCF. Y ont pris part une soixantaine de représentants de la société civile, de parlementaires et de représentants de pays membres de la Francophonie. Plusieurs thèmes ont été abordés par différent-es actrices et acteur de la société civile. Anne Delorme du Comité québécois femmes et développement (CQFD) est intervenue sur le renforcement du pouvoir économique des femmes comme une question de droits et un enjeu économique incontournable. Marlène Menoux du Réseau Genre en Action a fait une lecture féministe de la stratégie économique de la Francophonie suivie de recommandations. Le renforcement de l'autonomisation économique des femmes pour un meilleur leadership a été traité par Justine Diffo du Réseau de soutien à la participation politique des femmes. Et, Roger Ferrari de la Conférence des OING et OSC de la Francophonie est intervenu sur le rôle des collectivités territoriales dans la promotion de l'autonomisation des femmes et de l’égalité femme-homme. Outre le bilan de la mise en œuvre de la Plateforme d’action de Beijing par les Etats et gouvernements des pays ayant en partage le français, cette rencontre a permis à la société civile francophone de faire un plaidoyer d’envergure internationale en vue d’une prise en compte intégrale du genre et de l’égalité femme-homme dans l’agenda de développement pour l’après-2015. Au-delà de cet événement, les représentantes du RF-EFH présentes à New York et le président de la Conférence des OING de la Francophonie ont pris part la veille de l’ouverture de la commission, dans la matinée, à la journée de consultation des organisations de la société civile organisée par le NGO CSW Forum autour d’une rétrospective sur l’action des mouvements féministes et sur les déclarations adoptées de 1975 à nos jours. Dans l’après-midi du 8 mars, aux côtés de la Secrétaire générale de la Francophonie, ils ont participé à la marche organisée par la Ville de New York, en collaboration avec ONU Femmes et des partenaires de la société civile, afin de réclamer une égalité de fait entre les femmes et les hommes. Ils ont, de même, marqué de leur présence la table ronde organisée, le 11 mars, par le Réseau des femmes parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie sur « Comment renforcer les partenariats entre les parlements et la société civile afin de contribuer plus efficacement à la mise en œuvre des engagements internationaux relatifs aux droits des femmes ? ». Enfin, les représentantes du RF-EFH présentes à New York, ont, pour la première fois depuis son arrivée à la tête de la Francophonie, échangé avec la Secrétaire générale de la Francophonie. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans un cadre informel a permis à la coordinatrice du RF-EFH de partager la mission et les objectifs du réseau, en plus de faire valoir ses priorités pour l’année en cours.