L’atelier a réuni une trentaine de participants dont des représentants de départements ministériels, d’entreprises, d’organisations de la société civile, d’agences du Système des Nations unies et d’Institutions inter-gouvernementales sur les thématiques des droits de l’Homme dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles au Gabon.
L’objectif était de rassembler les différents acteurs impliqués dans la promotion des droits de l’Homme et les activités dans l’exploitation des ressources naturelles à l’effet de promouvoir et contribuer à la mise en œuvre des principes directeurs et du cadre conceptuel « Protéger, respecter, réparer » des Nations unies sur les Entreprises et les droits de l’Homme.
Le Ministre des Droits humains, de l’Égalité des chances et des Gabonais de l’étranger, Alexandre Désiré Tapoyo a participé activement aux travaux. Boubacar Noumansana, Chef du Bureau régional de l’OIF pour l'Afrique centrale et l'océan Indien a prononcé l’allocution d’ouverture au nom de la Direction de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme.
Les présentations et les discussions ont porté sur les défis et opportunités pour la prise en compte des droits de l’Homme, ainsi que sur le cadre légal les régissant, dans les activités des industries extractives au Gabon. La prise en compte des droits des femmes dans les entreprises a également été abordée, ainsi que les recours juridictionnels et non juridictionnels pour une plus grande prise en compte des droits de l’Homme.
À l’issue des travaux, les participants ont formulé un certain nombre de recommandations au nombre desquelles :
• l’invitation faite au Gouvernement gabonais de participer au suivi de l’atelier et de poursuivre son appui au processus de la réhabilitation du Gabon dans l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ;
• la nécessité d’une consolidation institutionnelle et opérationnelle de la Commission nationale des droits de l’Homme, actrice majeure du système national des droits de l’Homme au Gabon ;
• l’appel lancé pour une implication effective du Parlement dans la mise en œuvre des Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme
• la proposition faite au Gouvernement et à la Commission nationale des droits de l’Homme de faciliter l’harmonisation de la législation nationale avec les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme ;
• l’appel adressé aux organisations de la société civile pour qu’elles constituent une plateforme d’échange sur cet agenda.