Facilité par Noëlla Richard, spécialiste en charge des politiques de la jeunesse au PNUD, cette rencontre a réuni une vingtaine d’experts des Missions permanentes francophones, des Nations Unies et de la société civile.
Madame Richard a saisi cette occasion pour présenter la [stratégie jeunesse du PNUD->http://www.undp.org/content/undp/fr/home/librarypage/democratic-governance/youthstrategy.html], notamment ses trois priorités que sont l’emploi des jeunes, la participation et l’engagement, ainsi que la résilience de la jeunesse face aux situations post-conflit et de catastrophes naturelles. Elle a rappelé la nécessité de renouveler les engagements du Programme d’Action mondial pour la jeunesse (PAMJ), qui fêtera ses 20 ans en 2015.
Johwell St. Cilien, directeur-fondateur de [Negus World->www.negusworld.org] a illustré l’engagement des jeunes dans le développement social à travers le mouvement « Le Hip Hp sauve des vies » dans quatre pays (France, Suisse, Haïti et Etats-Unis d’Amérique), encourageant les gouvernements à investir dans les programmes éducatifs qui favorisent l’expression artistique et culturelle.
L’OIF était représentée par deux de ses volontaires internationaux œuvrant au sein de sa représentation auprès des Nations unies : Clarisse Bourjon, chargée du développement durable, est revenue sur la participation des jeunes dans le processus d’élaboration des Objectifs de développement durable (ODD) à travers les campagnes « Le monde que souhaite la jeunesse », « l’Appel mondial pour les jeunes » et la concertation en ligne des jeunes francophones sur le développement durable. Elle a par ailleurs rappelé qu’une stratégie jeunesse de la Francophonie, intitulée « La jeunesse est notre atout majeur », devrait être adoptée par les Chefs d’État et de gouvernement lors de leur prochain Sommet prévu à Dakar ; François Bouda, chargé de la communication et de l’action culturelle, a évoqué la nécessité d’une éducation de qualité et de la mise en place de programmes porteurs tels que le volontariat international de la Francophonie, afin de permettre aux jeunes de faire entendre leur voix et de s’engager dans la formulation des politiques de développement.
De façon unanime, les participants ont souhaité que le travail des institutions internationales soit lié aux activités menées par les acteurs de terrain. C’est ainsi qu’après l’adoption des ODD, l’idée d’une campagne de sensibilisation à tous les niveaux, en ciblant différents publics, a été évoquée. La promotion simplifiée des ODD à travers des affiches largement diffusées dans les milieux scolaires pour faciliter l’appropriation de cette dynamique de développement par les jeunes a été avancée.