Chapeau

Les membres des Comités locaux de développement, des comités de gestion des projets et des coopératives bénéficiaires du Programme francophone d’appui au développement local (Profadel/OIF), venus de six Secteurs des Districts de Ngororero, Nyanza et Rutsiro, ont échangé du 19 au 21 août 2014 sur la gestion des coopératives paysannes, des activités génératrices de revenus et sur la nécessité de doter leurs activités d’un modèle économique viable.

Cet atelier, organisé par l’OIF (à travers sa Direction de la Francophonie économique et son Bureau régional pour l’Afrique centrale et l’océan Indien), a réuni près de trente-sept participants, issus des zones d’intervention du Profadel/OIF. Cette formation a permis de : • renforcer les capacités organisationnelles, de gestion administrative et financière des coopératives et des comités de gestion des projets • doter les participants d’outils indispensables au développement des chaines de valeur ajoutée et de contribuer au lancement d’un processus de stimulation d’un développement économique local par l’identification, la création et la réalisation de nouvelles opportunités économiques à partir des projets financés dans les six Secteurs. • faciliter la définition et la mise en œuvre de mécanismes de financement autonomes d'appui à la valorisation des produits et sous produits au sein des différents groupes de producteurs et entités de gestion. • montrer aux participants l’importance des partenariats en tant que stratégie qui doit venir compléter le développement institutionnel des coopératives, pour financer leurs activités et améliorer leur compétitivité. Durant ces trois jours, les questions essentielles de l’appropriation des activités du Profadel/OIF par les acteurs locaux et de la pérennisation des projets financés par l’OIF ont également été au centre des débats. L’OIF et le Ministère en charge du Développement local du Rwanda (MINALOC) ont saisi l’aubaine qu’offre cette formation pour interpeller les différents acteurs du programme sur la nécessité de mieux se prémunir contre d’éventuels risques de mauvaise gestion des infrastructures réalisées et de suivi des activités promues dans le cadre du Profadel/OIF.