Mesdames et Messieurs, mais surtout, chère jeunesse. « Ne traçons pas un seul chemin aux jeunes ; ouvrons-leur toutes les routes » Cette pensée écrite par Léo Lagrange, traduit parfaitement l’intérêt que tous les Etats membres doivent porter à la jeunesse. Le monde dans lequel nous vivons évolue très rapidement. Tous les jours, nous sommes confrontés à de nouveaux obstacles qui nous font reculer. Mais en ce mardi 12 aout, Journée internationale de la jeunesse, il me semble crucial de m’adresser à tous les Etats membres : Ne négligez jamais la jeunesse, donnez à tous et à toutes les meilleures opportunités pour qu’un jour cette jeunesse soit porteuse de progrès et d’innovation. La Francophonie a le double objectif d’accroître la capacité d’action des jeunes et de profiter de leur dynamisme. Dans les domaines d’intervention de la Francophonie nos programmes permettent une implication plus poussée et concrète, qui aspirent à les faire participer pleinement à la vie de la société dans tous ces aspects ; que ce soit la culture, le monde politique, la question de citoyenneté, l’éducation ou encore l’économie. Par ailleurs, l’OIF leur donne l’opportunité de participer au programme du Volontariat international francophone à travers le monde entier. Pour cette journée de la jeunesse 2014, je tiens particulièrement à porter l’attention sur les jeunes souffrant de problèmes de santé mentale, qui subissent jour après jour une stigmatisation et une discrimination dans nos sociétés. Je lance donc un appel, pour que les Etats membres prennent conscience du problème, pour leur ouvrir toutes les portes, les intégrer pleinement dans la société et les détacher de la peur d’être négativement « étiquetés ». Nous considérons que la jeunesse est un agent déterminant pour l’évolution sociale, économique et technologique. Dans nos pays, nous devons faire d’eux une priorité, pour bâtir l’avenir de nos Etats, sans oublier les plus fragiles d’entre eux. Pour la Francophonie et ses Etats membres, la jeunesse est plus que toujours un élément déterminant, vecteur de paix et acteur de développement. Dans ce sens, nous leur dédions à eux et aux femmes francophones, le XVe Sommet à Dakar en 2014, pour œuvrer vers des initiatives concrètes et un avenir plus collaboratif. Nous devons veiller à ce que tous les jeunes, de toutes origines, de tous milieux sociaux et culturels, trouvent leur place dans nos sociétés. « Rien n’est trop difficile pour la jeunesse », comme le disait Socrate et en effet il est de notre devoir d’ouvrir toutes les portes à ceux qui formeront notre futur.
{{ Abdou Diouf _ {Secrétaire général de la Francophonie} }}