Chapeau

Le Groupe des ambassadeurs francophones (GAF) s’est réuni le 11 juillet 2014 au siège de la Représentation permanente de l’OIF auprès des Nations unies à New York, en présence de Madame Irina Bokova, Directrice générale de l’Unesco.

Cette rencontre a été présidée par l’Ambassadeur Abdou Salam Diallo, Premier Vice-Président du Groupe francophone et Représentant permanent du Sénégal auprès des Nations unies. Dans son mot de bienvenue, il a rappelé les récentes actions du GAF, notamment la [{{manifestation spéciale}}->http://www.francophonie.org/La-culture-levier-de-croissance.html] organisée conjointement par l’OIF et l’Unesco le 6 mai dernier à l’ONU sur le thème : « la culture, moteur économique du développement : expériences et succès ». Mme Bokova est revenue sur le plaidoyer de l’UNESCO en faveur de la pleine prise en considération de la culture, de l’éducation et de la science dans le cadre de l’élaboration du nouveau programme de développement pour l’après-2015. Dans le secteur de l’éducation, elle a mis en exergue une vision exigeante qui ne s’intéresse pas uniquement à l’accès mais bien plus à la qualité de l’éducation, à son caractère inclusif et équitable, de même qu’à l’accès à la formation tout au long de la vie. Pour ce qui concerne la culture, l’appel vise un nouveau regard sur la culture, moteur de développement économique et social. S’agissant de la science, de la technologie et de l’innovation, qui sont de puissants leviers de développement, il a été reconnu l’importance de mieux lier la recherche scientifique et la décision politique ainsi que de renforcer les capacités nationales dans le domaine de la recherche. Mme Bokova a souligné que les Objectifs du millénaire pour le développement avaient permis des progrès notables mais insuffisants et inégaux ; elle a donc évoqué l’importance de tirer plusieurs leçons pour les prochains Objectifs de développement durable, en particulier le fait que la durabilité du développement dépend de l'inclusion réelle des populations, notamment par la formation. Enfin, d’autres éléments de la durabilité ont été abordés, à l’instar de la liberté d’information et d’expression, de l’égalité des genres, de l’accès aux technologies de l’information et de la communication, de la prise en compte de la diversité linguistique et culturelle, tous accélérateurs du développement. Le Groupe des ambassadeurs francophones s’est dit prêt à poursuivre ses efforts pour que les défis de la culture, de l’éducation comme de la science aient toute leur visibilité alors que va débuter en septembre 2014 la phase principale de négociation du nouveau programme de développement pour l’après 2015.