Chapeau

L’OIF s’associe à l’OCDE dans le cadre de sa « Semaine du développement » pour instaurer un dialogue de haut niveau sur les enjeux de l’égalité femme-homme, des normes sociales et le processus d’élaboration du nouveau programme de développement pour l’après-2015, à travers deux tables-rondes organisées à Paris, le 30 juin 2014.

L’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes jouent un rôle moteur dans la réalisation du développement humain, d’une bonne gouvernance, d’une paix durable et d’une dynamique harmonieuse entre l’environnement et les populations – tous ces facteurs étant au cœur des propositions concernant les Objectifs de développement durable (ODD) et d’un cadre de développement pour l’après-2015. Néanmoins, si l’égalité femme-homme peut contribuer à l’élimination de la pauvreté, au développement de la croissance économique, et à l’instauration d’une gouvernance effective, l’inverse – l’augmentation des revenus, la participation politique et la paix – ne renforcent pas nécessairement les droits et l’autonomisation des femmes. C’est pour cette raison que la responsabilité collective de réaliser l’égalité des sexes, les droits et l’autonomisation des femmes nécessite une attention et une action politiques particulières. Ainsi, le 30 juin 2014, Clément Duhaime, Administrateur de l’OIF, a ouvert la première réunion du Groupe de travail ministériel francophone pour l’égalité femme-homme, mis en place à la dernière Commission de la condition de la femme des Nations unies en mars 2014. Celle-ci s’est tenue au siège de l’OIF afin de partager les priorités des ministres membres du Groupe dans le débat sur l’égalité femme-homme dans le nouveau programme de développement pour l’après 2015 et de leur présenter les facteurs d’influence et normes sociales à prendre en compte pour mener à bien le plaidoyer politique en faveur de l’égalité, des droits et de l’autonomisation des femmes dans les processus de négociation de l’après-2015 (valorisation de la scolarité des garçons par rapport aux filles, mariages précoces et forcés, travail non-rémunéré des femmes, etc.). - [Discours de Clément Duhaime->->http://www.francophonie.org/Intervention-de-Monsieur-Clement-45184.html] Le débat s’est poursuivi à l’OCDE, en présence de représentants de haut niveau de pays du Nord et du Sud, membres du Centre de développement de l’OCDE, pour mettre en exergue l’importance et les modalités pour intégrer pleinement l’égalité femme-homme dans cet agenda de développement. Parmi les participants, notamment : Gabriela Ramos, Directrice de Cabinet du Secrétaire général de l’OCDE ; Magdalena Sepúlveda Carmona, ancienne Rapporteuse spéciale des Nations unies sur l'extrême pauvreté et les droits de l'Homme ; et Nestorine Sangaré, Ministre de la Promotion de la Femme et du Genre du Burkina Faso. Ces activités s’inscrivent dans le cadre de l’[accord de coopération-> http://www.francophonie.org/L-Organisation-internationale-de-44155.html] signé en 2013 entre l’OIF et l’OCDE.
|[{{Actions de l'OIF pour l’égalité femme-homme}}->rub306]|