Cette rencontre a eu lieu à Londres. Abdou Diouf et Kamalesh Sharma se sont d'abord félicités du succès de l'action de plaidoyer qu'ils conduisent auprès du G20, et notamment la réunion organisée à Washington le 7 avril par la Présidence Australienne du G20 qui a réuni près de 40 pays, dont 12 du G20 et plus de 20 représentant les pays les plus petits les plus pauvres ou les plus vulnérables des deux organisation, en présence de plusieurs grandes organisations internationales (FMI, Banque mondiale, PAM) et d'autres groupes tels que le G24.
Ils ont ensuite évoqué la question du financement du développement dans la perspective de l'adoption du nouveau cadre post-2015 et de nouveaux Objectifs de développement durable, qui doivent inclure et atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement pas encore réalisés. Face au changement climatique, aux besoins de sécurité alimentaire, à la nécessité de trouver des emplois pour les jeunes et d'atteindre une véritable égalité homme/femme, les besoins de financement sont considérables.
De plus pour les satisfaire certains pays peuvent être tenté de recourir à des instruments qui déboucheront sur une nouvelle dette insoutenable et de nouvelles vulnérabilités: il faut veiller à ne pas alourdir à nouveau le fardeau de la dette, à améliorer la résilience des Etats à faible revenus et à diminuer les vulnérabilités. En matière de droits de l'homme et de démocratie, les deux organisations partagent la même approche et vont proposer un projet conjoint à l'Union européenne pour ameliorer les compétences et capacités nationales en matière de processus électoraux, de gestion des élections, de suivi des contentieux et d'amélioration des instruments électoraux.
Au terme d'une rencontre dense et chaleureuse, les deux Secrétaires généraux se sont entendus sur le rôle actif qu'ils poursuivront vis-à-vis la Présidence australienne.
|{{VOIR AUSSI :}}|
|[{{Toutes les actualités du Secrétaire général}}->art28892]|