Au croisement des technologies numériques libres et des techniques de l’artisanat (tricot, broderie, teintures naturelles, sérigraphie sur textile), une quarantaine de participants ont échangé leurs savoirs et pratiques durant une quinzaine de jours : jeunes couturières du Centre de promotion et de réinsertion sociale Liberté 3A, designers textiles, artistes et graphistes, menuisiers, teinturiers, chimistes, développeurs, électroniciens…
Les activités étaient basées sur des outils électromécaniques et numériques employant des technologies libres (machine à tricoter contrôlée avec du matériel électronique ouvert tel Arduino, construction d'outils textiles avec des machines à commande numérique pilotées par ordinateur, etc.) et des matières produites localement (bois, cotons, teintures végétales...) ou récupérées (balles de vêtements de seconde main, chutes de tissus…).
Les participants ont ainsi pu explorer les liens dans le domaine de la création entre le travail du textile et le langage numérique ; créer, documenter, modifier, adapter des motifs open source de textiles ; collaborer avec d’autres corps de métiers ; envisager à terme une chaîne de production de textile locale éventuellement génératrice de revenus.
Le fablab dakarois « Defko Ak Ñiëp » ainsi que l’atelier ont été mis en œuvre en partenariat avec la Direction de la Francophonie numérique de l’OIF dans le cadre de ses actions de valorisation des savoirs artisanaux à travers l’utilisation de logiciels libres de création numérique.
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