Les deux nouvelles institutions prescrites dans la Feuille de route que sont la commission électorale nationale indépendante pour la transition et la cour électorale spéciale sont encore dépourvues d’expérience. Ces deux séminaires avaient pour objectifs :
-* d’identifier les domaines susceptibles de générer un contentieux, déterminer les rôles et responsabilités des deux institutions dans la gestion du contentieux ;
-* faire l’inventaire des questions pouvant faire l’objet d’interprétations divergentes aussi bien par les acteurs politiques que par les deux institutions ayant vocation à gérer le contentieux et le précontentieux électoral ;
-* d’énoncer les premiers éléments d’une lecture harmonisée du Code électoral et des différentes législations spécifiques relative à l’élection du premier Président de la IVe République et les premières élections législatives de la IVe République ;
-* comprendre et s’approprier la logique des dispositifs de contentieux et du précontentieux et développer les techniques processuelles adaptées.
Ces rencontres, basées également sur l’échange d’expériences dans la Francophonie, étaient animées par différents experts de l’OIF, Rajaona Andrianaivo Ravelona, expert de la Direction de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme de l’OIF, Théodore Holo, Président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Ismaila Madior Fall, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Régis Fraisse, membre du Conseil d’État français.
Les travaux ont été officiellement ouverts par la Présidente de la Commission électorale nationale indépendante pour la transition, Béatrice Atallah et le Président de la Cour électorale spéciale, François Rakotozafy.
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