Chapeau
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, s’est entretenu, ce mardi 28 mai à Paris, avec John Dramani Mahama, président de la République du Ghana, à l’occasion de sa visite officielle en France.
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Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, s’est entretenu, ce mardi 28 mai à Paris, avec John Dramani Mahama, président de la République du Ghana, à l’occasion de sa visite officielle en France.
Publié le : 07/04/2015
John Dramani Mahama et Abdou Diouf (Cyril Bailleul/OIF)
Le Secrétaire général et le président de la République ont évoqué les situations politiques et sécuritaires en République centrafricaine, en Guinée Bissau, à Madagascar et au Mali, quatre pays suspendus de l’OIF à ce jour. Abdou Diouf a profité de l’occasion pour saluer la démocratie ghanéenne et la prendre en exemple.
Il s’est également réjoui de l’adhésion, en 2006, du Ghana à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en tant que membre associé. Le Ghana fait partie des onze pays membres de l’OIF et du Commonwealth, organisation internationale avec laquelle la Francophonie entretient une collaboration très étroite. Le Secrétaire général a notamment exprimé le souhait de la Francophonie de voir le Ghana poursuivre et approfondir sa participation aux réflexions et aux concertations francophones dans le domaine économique et qu’il apporte sa contribution aux actions que mènent conjointement le Commonwealth et la Francophonie en faveur des pays en développement, en particulier auprès du G20.
Dans le domaine de la diversité linguistique et culturelle, le Président ghanéen a annoncé la ratification prochaine par son pays de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles adoptée en 2005 à l’UNESCO. Il a surtout fait part de sa volonté de promouvoir davantage la langue française dans son pays pour favoriser l’intégration avec les pays de la sous-région qui sont majoritairement francophones. A ce titre, il a annoncé sa volonté de conclure un pacte linguistique avec la Francophonie pour faire en sorte que de plus en plus de Ghanéens puissent s’exprimer en français.
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