Chapeau

L’OIF a commémoré le 20e anniversaire de la <u>[Déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées->http://www.unhchr.ch/huridocda/huridoca.nsf/%28Symbol%29/A.RES.47.133.F…;, en soutenant aux côtés du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, l’organisation par le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI), le séminaire sur les femmes victimes de disparitions forcées qui s’est tenu les 30 et 31 octobre 2012 à Genève.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de la coopération de l'OIF avec le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies dont l’un des axes est le soutien aux instruments et mécanismes des droits de l’Homme. Le colloque a permis d’aborder la question des disparitions forcées sous l’angle des questions liées au genre, en particulier de leurs conséquences sur la promotion et la protection des droits des femmes. Il a réuni des experts internationaux sur les disparitions forcées et sur les droits des femmes, des victimes de disparitions forcées, des représentants des organisations de la société civile qui travaillent en collaboration avec les victimes de disparitions forcées et leurs familles, des représentants des États, des institutions nationales des droits de l'homme et des organisations régionales de droits de l’Homme. L’événement a aussi été marqué par une demi-journée d’échanges entre le groupe de travail et les États sur les bonnes pratiques et les défis dans la mise en œuvre de la Déclaration, relatifs aux questions de prévention, de justice, de vérité et de réparation. L’OIF a appelé ses États et gouvernements membres à ratifier la [Convention->http://www2.ohchr.org/french/law/disappearance-convention.htm] internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées qui est entrée en vigueur le 23 décembre 2010 et compte poursuivre son soutien au groupe de travail dans sa mission d’assistance aux États afin de faire progresser la prévention et la lutte contre ce crime abominable que constituent les disparitions forcées.