Chapeau

Une quarantaine de représentants du secteur public, d’entrepreneurs, de membres des chambres de commerce de six pays francophones ont participé à un atelier sur le financement des grappes d’entreprises, organisé à Ouagadougou (Burkina Faso) du 24 au 28 septembre par l’OIF, la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) et l’Agence française de développement.

L’approche des grappes d’entreprises, qui s’appuie sur la mise en synergie des différents types d’acteurs sur les territoires et sur la collaboration entre des entreprises complémentaires mais aussi concurrentes, a montré sa capacité à générer des avantages en termes de compétitivité et de croissance pour les entreprises qui se sont regroupées autour d’une filière, d’un métier ou d’un type de produit, en y associant le secteur public, des centres de formations ou de recherche et des prestataires de services privés présents dans leur environnement. Leur offrant une taille critique suffisante pour partager le coût de services non financiers – de la communication jusqu’à la recherche-développement, en passant par la formation, les moyens logistiques ou la veille technique et économique – cette approche peut aussi leur permettre d’accéder plus facilement à des financements et de s’ouvrir à de nouveaux marchés, notamment à l’international. L’atelier de Ouagadougou s’inscrivait dans le cadre de la dernière étape du projet de l’OIF et la CPCCAF, dont bénéficient les chambres de commerce de 6 pays francophones (Burkina Faso, Cameroun, Comores, Congo, Madagascar, Sénégal). Il visait à finaliser les projets de grappes et identifier, avec les participants, les grands principes à suivre ou conditions à mettre en place pour faciliter le développement des grappes d’entreprises au niveau national, ainsi que la création et le fonctionnement de mécanismes de cautionnement mutuel.