Les deux auteures francophones vont notamment assister à des rencontres professionnelles et littéraires avec des écoliers, collégiens et lycéens, ainsi que des bibliothécaires et des membres de clubs de lecture. Le deuxième volet de cette tournée concerne la question des droits des femmes. Les deux écrivaines vont ainsi rendre visite à des détenues, rencontrer des responsables politiques et associatifs engagés pour la promotion de l'égalité des genres et interviendront à l'Université de La Réunion sur ce sujet et celui de l'écriture au féminin. Cette tournée s’inscrit dans le cadre de la promotion que l’OIF assure aux auteurs francophones pour valoriser la diversité culturelle et linguistique.
|{{Biographies}}| |{{Tanella Boni}} Née à Abidjan en 1954, Tanella Boni est professeure des universités. Son domaine de spécialisation est la philosophie. Elle est poète, romancière, nouvelliste et critique, auteure d’une vingtaine d’ouvrages. Elle écrit également des livres pour enfants et adolescents. Hormis ses activités d'enseignement et de recherche, elle fut Présidente de l'Association des écrivains de Côte d'Ivoire de 1991 à 1997, puis organisatrice d'un Festival international de poésie à Abidjan de 1998 à 2002. Elle a mené, pendant toutes ces années, une vie associative et engagée en faveur du rayonnement de la production artistique et littéraire en Afrique. _ Dans les années 1990, elle fut vice-doyen de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines de l’Université de Cocody à Abidjan et directrice de programme à l’étranger au Collège international de philosophie (Paris). Elle fut, en outre, directrice du Réseau Afrique, philosophie et démocratie (APHIDEM) sous l’égide de l’UNESCO en 1999 et directrice de la Francophonie au ministère de la Culture à Abidjan de 2000 à 2002. Elle fait partie du conseil scientifique du Groupe d'études et de recherches sur les mondialisations (GERM) et du Comité directeur de la FISP (Fédération Internationale des Sociétés de Philosophie) depuis 2008. _ Elle a reçu plusieurs prix littéraires parmi lesquels le prix Ahmadou Kourouma en 2005 pour son roman "Matin de couvre-feu" et le prix international Antonio Vicarro en 2009 pour l’ensemble de son œuvre poétique.| |{{Emmelie Prophète}} Emmelie Prophète naît à Port-au-Prince le 15 juin 1971 où elle fait des études de droit et de lettres modernes. Elle suit des cours de communication à Jackson State University dans le Mississippi, USA. Elle anime pendant huit ans une émission de jazz à Radio-Haïti, travaille dans l'enseignement et dans la diplomatie comme attachée culturelle d'Haïti à Genève. Elle collabore à diverses revues, journaux et magazines en Haiti et en Europe tels : {Chemins Critiques, Boutures, Casa de las Americas, Cultura, La Nouvelle Revue Française, Libération, Le Temps, Médiapart, Neue Zürcher Zeitung.} _ Emmelie Prophète a été de 2007 à 2011, directrice générale de la direction nationale du livre, l’Institution de l’État Haïtien en charge de la politique du livre et de la lecture. Elle est l'auteure de deux recueils de poèmes : "Des marges à remplir" (2000) et "Sur parure d'ombre" (2004). En 2007, paraît à Montréal, aux éditions Mémoire d’encriers, son premier récit, "Le Testament des solitudes", deuxième du prix Senghor de la Francophonie en 2008, mention spéciale du jury du Prix Casa de las Americas à Cuba en 2008 et Grand Prix littéraire Caraïbes de l’Association des écrivains de langue française en 2009. Il est traduit en allemand. _ Emmelie Prophète a publié en septembre 2010, aux Editions Mémoire d’encrier à Montréal, « Le reste du temps », roman qui livre une réflexion sur le temps, l’amitié et la mort.|