Chapeau
Créée en 2010 avec l’appui de l’OIF et du Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique, et regroupant en son sein les organisations de femmes de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française, du Vanuatu et de Wallis et Futuna, l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO) s’est réunie du 3 au 7 octobre 2011 à Port-Vila (Vanuatu) pour définir une stratégie d’actions communes pour l’avenir de leur Union.
Chapeau
Créée en 2010 avec l’appui de l’OIF et du Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique, et regroupant en son sein les organisations de femmes de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française, du Vanuatu et de Wallis et Futuna, l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO) s’est réunie du 3 au 7 octobre 2011 à Port-Vila (Vanuatu) pour définir une stratégie d’actions communes pour l’avenir de leur Union.
Publié le : 12/08/2012
Cette rencontre a permis de partager les activités menées par ces organisations de femmes dans les collectivités et pays membres depuis le [premier atelier organisé en février 2011 en Polynésie française->art35546].
_ Cet atelier avait été l'occasion de renforcer les capacités de quarante femmes sur les législations nationales et internationales en matière de protection des droits de femmes, notamment la [Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF)->doc55837].
Des partenaires de développement comme l’Union européenne et la France ont été invités à présenter les actions et les projets qu’ils soutiennent dans la région. Les participantes ont ainsi été informées des modalités d’intervention et des possibilités de financement, afin d’assurer la sensibilisation des femmes dans les communautés à leurs droits et de déployer un plaidoyer en faveur de l’égalité des genres aux niveaux national et régional.
A l'issue de leur réunion, les membres de l’UFFO ont adopté une [résolution->doc59880] invitant les autorités du Vanuatu, de Wallis-et-Futuna, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française à considérer certaines recommandations : l’urgence, pour les cinq prochaines années, de transposer les dispositions de la CEDEF à tous les niveaux afin de lutter efficacement contre les discriminations et les violences faites aux femmes, contre la féminisation de la pauvreté ; afin également de promouvoir le leadership des femmes pour une bonne gouvernance. Cette résolution rappelle enfin la difficulté des femmes à accéder à la santé, ainsi que leur rôle, essentiel, en matière de sécurité alimentaire et d’adaptation aux changements climatiques.