Du 27 au 30 avril, l’Association ghanéenne des professeurs de français (GAFT) a organisé à Accra (Ghana) un séminaire de formation initiale à l’enseignement du français langue étrangère. Avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie, dont le Ghana est membre associé depuis 2006. Preuve du succès de cette initiative : 251 professeurs de français exerçant au Ghana ont répondu présent (80 Ghanéens, 41 Ivoiriens, 90 Togolais, 35 Burkinabè, 5 Tchadiens). Sous la conduite de formateurs de la GAFT et de quelques professeurs du Réseau des centres de français langue étrangère d’Afrique, ils ont ainsi eu accès aux techniques de classe de base, à la présentation du Cadre européen commun de référence pour l’enseignement des langues, et aux technologies de l’information et de la communication appliquées à l’enseignement. Fondée en 1958, la GAFT, qui est membre de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF), œuvre à promouvoir un enseignement du français de qualité au Ghana. Une priorité – définie comme telle par les autorités ghanéennes – pour lutter contre la pauvreté et pour l’intégration régionale de ce pays, exclusivement entouré d’Etats francophones. Depuis 2001, grâce aux actions conjointes des différents acteurs du français, nationaux et internationaux, le nombre d’apprenants en français dans le secondaire a doublé1. D’où la nécessité de former plus de professeurs. 1« Le français, enjeu du XXIe siècle », dossier réalisé par Médias France intercontinents (mfi), en partenariat avec l’OIF (février 2009)