Publié le : 02/06/2010
Le Secrétaire général de la Francophonie a participé, le 28 juin à Paris, à la séance d’ouverture du Congrès national de la Ligue de l’Enseignement aux côtés de Xavier Darcos, Ministre de l'Education Nationale, Bertrand Delanöe, Maire de Paris et Président de l’AIMF, et Jean-Michel Ducomte, Président de la Ligue de l'enseignement.
S’exprimant sur le thème du Congrès, « Individualismes, communautés, destin commun : Comment faire société », Abdou Diouf a rappelé qu’il s’adressait {« au nom des 68 Etats et gouvernements rassemblés au sein de la Francophonie, au nom de ces 68 Etats et gouvernements répartis sur tous les continents, au nom de ces 68 Etats et gouvernements qui relèvent, au quotidien, le pari de se concerter, de coopérer, de vivre ensemble, différents, au nom de la langue et des valeurs qu’ils ont en partage. » Avant de préciser qu'« il s’agit là, certes, d’un pari difficile. Car vivre ensemble ne va pas de soi lorsque l’on a des cultures différentes, des religions différentes, une histoire différente. Vivre ensemble ne va pas de soi lorsque l’on a des niveaux de développement différents, et que l’opulence voisine avec la plus extrême pauvreté, lorsque certains ont accès à l’éducation, aux soins, aux moyens les plus modernes d’information et de communication, lorsque certains sont assurés de jouir pleinement de leurs droits et des libertés, de vivre en paix, tandis que d’autres sont condamnés à l’analphabétisme, exposés aux pandémies, à des situations de crises ou de conflits meurtriers, luttant pour le plus élémentaire des droits, le droit à la vie. »}