50 acteurs gouvernementaux, de la société civile et du secteur privé étaient réunis au Burkina Faso, les 19 et 20 novembre 2019, pour analyser les voies et moyens de renforcer la contribution du volontariat à la paix et au développement de la région du sahel.

Le Sahel fait aujourd’hui partie des environnements de crise majeurs en Afrique et reste l'une des zones où différentes modalités de volontariat existent – en lien avec d’autres types d’interventions – afin de répondre aux besoins des populations. Comment clarifier son rôle spécifique dans la sous-région et mieux structurer ses interventions ?

Ces questions ont fait l'objet d'échanges entre les participants à la table-ronde de Ouagadougou, organisée conjointement par l’OIF, le programme des Volontaires des Nations unies et l'Institut africain de développement économique et de planification.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le représentant de l’OIF a rappelé que « le volontariat était un outil transversal pour le développement durable, le renforcement du civisme et de la citoyenneté et enfin de la participation citoyenne ».

cLe Ministre burkinabè de la Jeunesse et de la Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes à tenu à préciser que « le Burkina Faso est une société solidaire, une base pour le volontariat ».

Le Coordonnateur résident du système des Nations unies a rappelé que « malgré le contexte particulier de la région, de nombreux volontaires continuaient à s’engager et contribuent à l’amélioration de la situation quotidienne des populations et à la poursuite des Objectifs de développement durable ».

Une première étude, menée d’août à octobre 2019, avait déjà permis de dresser un premier bilan sur la question. La rencontre de Ouagadougou a vu des propositions concrètes émerger. Le Rapport général de l’étude intégrant les recommandations des participants de la table-ronde fera l’objet d’une publication ultérieurement.

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