L’OIF, à travers sa Représentation auprès de l’Union africaine, de la CEA et de Djibouti, a soutenu la 5e Convention continentale annuelle des jeunes femmes d’Afrique, tenue du 8 au 10 décembre 2025 au siège de l’Union africaine.
Cette année, la convention avait pour thème « Promouvoir la justice réparatrice et la prospérité partagée pour les jeunes femmes et filles en Afrique - Briser les barrières maintenant et construire un avenir équitable en matière de genre », et a réuni plus de 100 jeunes femmes leaders, décideuses politiques, entrepreneuses et militantes de toutes les régions du continent. L’OIF a, à cette occasion, soutenu la participation de trois jeunes femmes venant du Cameroun, de la Guinée équatoriale et du Tchad.
L’organisation Jeunes femmes d’Afrique (YWOA) est un réseau qui fait la promotion de l’égalité des sexes, l’inclusion économique et qui répond aux enjeux les plus pressants, tels que le VIH/sida et le changement climatique, incitant ainsi les jeunes femmes et les filles à s’engager et à faire entendre leur voix. Ce réseau met en place des ressources, du mentorat et donne aux jeunes femmes les outils nécessaires pour diriger, innover et réussir, contribuant ainsi à bâtir une Afrique plus équitable et juste.
La Convention s’est concentrée sur les initiatives d’autonomisation, les violences sexistes et les opportunités de partenariats pour assurer la pérennité des actions et lever les obstacles au financement pour une mise en œuvre efficace des programmes.
Les jeunes leaders ont appelé à l’autonomisation économique des femmes pour bâtir un avenir égalitaire entre les sexes. Elles ont souligné que la violence numérique est une menace pour la société et que les attaques numériques ciblées contre les activistes et politiciennes sont une menace directe à la paix et à la sécurité, utilisée pour discréditer et faire taire leur travail essentiel. Enfin, elles ont appelé à passer des cadres théoriques à l'action et exhorté les États membres à assurer la ratification et la domestication des instruments juridiques tels que le protocole de Maputo et la Convention de l'Union africaine sur l’élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles (AUCEVAWG).
Pour clôturer cette Convention, les jeunes leaders ont défilé dans l’enceinte de l’Union, aux côtés d’autres Organisations internationale et Ambassades accréditées à Addis Abeba, pour les 16 jours de la campagne d'activisme contre les violences faites aux femmes.