A l’âge de 8 ans, Elizabeth aimait déjà entreprendre. A 16 ans, elle avait une idée bien précise de sa future entreprise. A 27 ans, elle se lance et crée Stefanka Technologies, entreprise basée à Montréal, au Canada.

Stefanka Technologies permet aux consommateurs de trouver le vêtement qui est le mieux adapté à leurs morphologies, grâce aux technologies de la 3D. Aux industries de la mode et de l’uniforme,  elle leur donne la possibilité de mieux connaître la morphologie de leurs clients et d’adapter leurs chaines de production. En utilisant les nouvelles technologies, les clients, comme les marques, ont un impact direct sur l’environnement en changeant le processus de consommation. Pour Elizabeth, c’est bien la vision finale de son projet.

Elle mène également beaucoup d’autres projets de front, en participant au Conseil d’Administration d’OSEntreprendre et en créant l’organisation à but non lucratif Nota Bene, qui met de l’avant des entrepreneurs pour inspirer les jeunes et les aider à se lancer, et particulièrement les femmes.

Le français pour elle, c’est la solidarité. « On finit toujours par se retrouver entre francophones et à se parler, à s’entraider. Cette langue a un côté fédérateur, elle crée des connections rapides et profondes entre les gens ».

« Lorsque l’OIF m’a contactée pour devenir ambassadrice du cinquantième anniversaire, je me suis sentie privilégiée et honorée. C’est important d’avoir des modèles, surtout quand on est jeune et qu’on cherche à s’inspirer. Pour moi c’est l’occasion de porter certaines valeurs qui me tiennent beaucoup à cœur et qui sont aussi portées par la Francophonie : l’innovation, l’entreprenariat et la parité femme-homme sur le marché du travail ».

A-t-elle un conseil à donner aux jeunes francophones ? « Avoir l’audace d’oser. Bien sûr, il y a des obstacles mais il faut oser trouver des solutions et bâtir un projet d’entreprise pour avoir un impact social, économique et environnemental. A l’échelle d’une nation, ce sont ces petites et moyennes entreprises qui créent de la richesse. Je pense fondamentalement que les jeunes qui se donnent la peine de passer de l’idée à l’action peuvent avoir vraiment un impact sur leur pays ».

(Photo : ©David Cannon)