Elles nous en parlent : La Francophonie avec Elles

cOumou Sow a 34 ans et habite en banlieue de Nouadhibou, la deuxième grande ville de Mauritanie. Elle est mariée et a 6 enfants. Comme son mari n’a pas vraiment de travail fixe, c’est à elle qu’il revient de faire vivre la famille. Depuis 5 ans, elle vend du poisson, ainsi que des légumes et un peu de denrées de première nécessité dans sa boutique d’Areiguib, un quartier pauvre de la ville.

Comme Oumou, d’autres femmes du quartier tiennent des petites boutiques avec vente de poisson. Grâce au projet de l’Association mauritanienne pour la protection de l’environnement et l'action humanitaire (APEAH) et au financement de la Francophonie via son Fonds "La Francophonie avec Elles", Oumou et les autres femmes du projet ont pu acheter des frigos, des congélateurs et des ustensiles pour peser, écailler et emballer le poisson. En outre, elles bénéficient toutes de formations pour améliorer leurs compétences en gestion, les initier aux mesures d’hygiène, de sécurité et d’environnement.

L'équipe du projet se rend dans les boutiques tous les 15 jours pour superviser, coacher et suivre le déroulement des activités. Au total, ce sont 10 poissonneries qui ont été créées dans 10 quartiers de la ville, au profit de 400 femmes regroupées dans des coopératives.

 

cÂgée de 58 ans, Maïmouna Sarr produit du sel à Palmarin, au Sénégal, depuis 30 ans. Elle possède aujourd’hui 8 puits : 4 dont elle a hérités de sa mère et 4 qu’elle a financés elle-même. Elle espère pouvoir les léguer à ses filles ou à sa belle-fille

Avec son mari, ils ont élevé 5 enfants. Maïmouna espère qu’ils réussiront tous leur vie, même si la vie quotidienne n’est pas toujours facile.

Depuis le début du projet mené par l’ONG Univers-Sel et financé par le Fonds la "Francophonie avec Elles", elle a appris beaucoup, notamment comment différencier les qualités de sel ou sur la manière de travailler pour améliorer le rendement de ses puits.

Elle veut continuer à bénéficier de conseils techniques et sur l’organisation du travail des 550 productrices. Son souhait le plus cher ? Avoir beaucoup de clients pour pourvoir vendre le sel tout au long de l’année et à bon prix.

 

cCécile Kenfack Tsopmo est l’une des femmes camerounaises bénéficiaires du projet MAKEDA, mis en œuvre par l'association Djaïli Mbock Asbl avec le soutien du fonds "La Francophonie avec Elles". Ce projet vise à améliorer la qualité de vie des femmes vulnérables et de leur permettre de devenir autonome financièrement.

Cécile est née avec un lourd handicap. Petite, ses parents l'amenaient à l'école sur leur dos, effectuant de longues distances, afin qu'elle obtienne son diplôme élémentaire. Pour le secondaire, impossible de la faire admettre faute de moyens de transport adaptés aux personnes en situation de handicap.

Aujourd’hui, grâce au projet MAKEDA, elle a appris un métier, dépassé son handicap et acquis une compétence et un savoir-faire qui l’éloignent de la précarité et de la pauvreté : « Avec cette formation, je me sens à l’aise, je me sens bien. Je suis reconnue et considérée. Je fais des bijoux pour les femmes et les enfants du quartier. Mes voisines viennent acheter mes réalisations pour elles ou leurs enfants. Je ne savais pas du tout qu’un jour je serais sollicitée par la communauté. D’habitude c’est moi qui les sollicitais ! »

 

cHuguette Nsimire Bashizi a 24 ans, et habite dans le quartier de Kasali de la commune de Kadutu, à Bukavu (RDC). Elle participe à une formation qui a pour but de promouvoir l’autonomisation socio-économique des femmes, mise en œuvre par l'association Women's Worldwide Web (W4), en partenariat avec le Collectif Alpha Ujuvi, et financée par l’OIF dans le cadre du programme "La Francophonie avec Elles".

Huguette suit trois programmes de formation : en français, en entrepreneuriat et en informatique. Grâce à cette formation, elle apprend à s’exprimer correctement en français, à créer son propre projet avec des objectifs précis et de rédiger un business plan. Et grâce aux cours d’informatique, elle pourra mettre ses produits en ligne et communiquer à l’international. Son but ? Devenir une femme indépendante.  

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