La Représentation de l’OIF auprès de l’Union africaine (UA) a participé à une réunion des partenaires consacrée à l’Initiative de la Grande muraille verte, qui s’est tenue à Addis-Abeba, à la Commission de l’Union africaine, du 14 au 16 mai 2025.

Organisée par le département Agriculture, Développement rural, Économie bleue et Environnement durable de la Commission de l’Union africaine, cette rencontre a été soutenue par l’OIF. Son but était de mettre en place un mécanisme de coordination des actions entreprises par les partenaires à travers le continent, ainsi que d’élaborer un plan d’action concret pour accélérer la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte.

Lors de l’ouverture, la Représentante de l’OIF auprès de l’Union africaine a mis en avant l’engagement de la Francophonie en matière environnementale, notamment dans la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et le développement durable. Elle a présenté le projet : « Accompagnement des transformations structurelles en environnement et climat », porté par l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), ainsi que l’initiative de promotion des technologies de cuisson propre dans le cadre du projet : « Innovations et plaidoyers francophones ». Ces projets visent à renforcer l’adaptation et la résilience climatique des populations francophones vulnérables.

Elle a également souligné les efforts menés pour renforcer les capacités des pays francophones, tant dans leur participation aux négociations internationales sur l’environnement que dans leur accès à la finance durable et aux financements multilatéraux. Enfin, elle a insisté sur le rôle de l’OIF en tant qu’acteur de plaidoyer, notamment pour que les enjeux linguistiques soient mieux pris en compte dans les discussions internationales sur le climat, tout en alertant sur la barrière linguistique, qui limite l’accès à l’information et aux outils techniques en français.

Les participants ont, quant à eux, appelé à une action immédiate face à l’expansion de la désertification et de la dégradation des terres en Afrique. Ils ont mis en garde contre le risque d’effondrement écologique et l’aggravation des catastrophes climatiques si aucune mesure n’était prise rapidement. Ils ont également insisté sur la nécessité de mettre en œuvre sans délai les accords internationaux en matière d’environnement pour lutter contre la désertification, la déforestation et le déclin écologique.

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