Le 10 janvier 2020, l’OIF a signé un accord de coopération avec Smart Africa et accueilli la première réunion du Groupe de travail de la Francophonie sur le numérique. Le soutien à la transformation numérique des pays francophones est une priorité de la Secrétaire générale.

En 2017, sur les 1,2 milliard d'habitants du continent africain, seuls 454 millions – environ 36% – avaient un accès à Internet. Parmi les raisons de ce faible taux de pénétration : des infrastructures insuffisantes, des coûts de connexion élevés, un manque de contenus et de compétences pertinents, etc.

Face à cette problématique et forts de l’ambition partagée de soutenir le développement du numérique en Afrique, l’OIF et Smart Africa ont décidé de s’unir autour de plusieurs thèmes de coopération : le développement de la connectivité et des accès aux infrastructures, la formation au numérique pour les institutions publiques et la jeunesse, la promotion de l’économie numérique, le renforcement de la capacité d’innovation, etc.

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(De g. à d. : L'Administratrice de l'OIF, la Secrétaire générale et le DG de Smart Africa - ©Antoine Jamonneau/OIF)

L’accord-cadre qui lie les deux organisations pour une durée de quatre ans a été signé par Catherine Cano, Administratrice de l’OIF, et Lacina Kone, Directeur général de Smart Africa, en présence de la Secrétaire générale de la Francophonie. Il s’inscrit dans le cadre des actions menées par l’OIF pour faire du numérique un levier de développement sociétal et économique, en favorisant l’accès aux infrastructures à des coûts abordables et en contribuant à l’exploitation du numérique en matière d’éducation et de formation, d’entrepreneuriat et d’utilisation de la langue française sur la toile.

 

Groupe de travail sur le numérique

Signe de la priorité accordée à ces enjeux par Louise Mushikiwabo, la tenue le même jour, à l’OIF, de la première réunion du Groupe de travail sur le numérique.

Partant du double constat que le développement des pays francophones ainsi que l’avenir de la langue française passent par le numérique, son objectif est d’aider la Francophonie à définir des actions pertinentes dans ce domaine et à se doter d’une stratégie rénovée pour les années à venir.

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(En haut : La Secrétaire générale entourée de l'Administratrice de l'OIF et de son directeur de cabinet
En bas : le DG de Smart Africa / la Ministre du Numérique du Bénin - ©Antoine Jamonneau/OIF)

Les domaines suivants sont couverts : le renforcement de l’accès des pays à internet, l’utilisation des potentialités du numérique dans l’éducation, le développement de l’entrepreneuriat dans le numérique, la promotion des contenus numériques en français, l’identification de sujets de régulation (économie du numérique, protection des données…) pour lesquels mener une action de plaidoyer international. Des pistes de réflexion existent déjà autour du développement de la connectivité intra-africaine, de la multiplication des centres de données dans les pays africains, de la promotion de l’économie numérique lors des grands rendez-vous de l’innovation…

Cette première réunion, qui s’est déroulée en présence de la Secrétaire générale et de la Ministre du Numérique du Bénin, également Présidente du Réseau francophone des ministres en charge de l'Economie numérique, a permis de préciser le mandat et les modalités opérationnelles du groupe de travail, et d’avoir de premiers échanges sur les questions liées à l’accès aux infrastructures et la connectivité.

 

* Le groupe de travail est composé d’experts des différents Etats et gouvernements francophones, de représentants de l’OIF, des opérateurs de la Francophonie, de l’APF, des Conférences ministérielles et de la société civile

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