Le 19 octobre 2021, les institutions en charge des droits de l’Homme, celles en charge de la lutte contre la corruption et la société civile ont procédé à la signature d’une convention de partenariat afin de mettre en commun leurs forces pour lutter efficacement contre la corruption.

Cet accord est une première pour Madagascar. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Prévention et lutte contre la corruption selon une approche basée sur les droits de l’Homme » initié par l’OIF avec l’appui du Ministère français de l'Europe et des Affaires.

Les parties prenantes* opéreront des échanges d’informations et travailleront de concert en matière de sensibilisation, de plaidoyer et de toute autre forme d’entraide afin de pérenniser le mécanisme de lutte contre la corruption suivant une approche basée sur les droits de l’Homme.

La cérémonie a été rehaussée de la présence de la Secrétaire Générale du Ministère de la justice, des Chefs d’institutions et du Représentant de l’Ambassade de France qui ont souligné dans leurs discours respectifs l’importance de cette approche nouvelle et de la nécessité de collaborer pour une efficacité et une effectivité de la lutte contre la corruption et des droits de l’Homme à Madagascar.

L’objectif de la convention est d’avoir une « synergie des acteurs pour plus d’efficacité » a déclaré le Président du Haut conseil pour la défense de la démocratie et l’Etat de droit, Pierre Lenoble. Mais le fait d’avoir déjà pu réunir à une même table les différents acteurs qui combattent la corruption dans le pays est déjà un « symbole inédit » a annoncé, quant à lui, le Directeur général du bureau indépendant  anti-corruption, Laza Andrianirina et le Représentant de l’Ambassade de France. Léonard Emile Ognimba, Ambassadeur, Représentant de l’OIF pour l’océan a salué ce partenariat exemplaire : « Nous nous félicitons du succès de voir que tous les acteurs ont pu s’accorder sur un projet de convention multipartite. ». La Secrétaire générale du Ministère de la Justice s’est engagée, quant à elle, à garantir l’application de cette convention.

 

* Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité, le Bureau indépendant anti-corruption, le Service de renseignement financier, le Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, le Médiateur de la République, l’Association Transparency International initiative Madagascar et l’ONG Tolotsoa.

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