« {L’accord adopté par l’ensemble des acteurs burkinabé – partis politiques, militaires, dignitaires religieux et représentants de la société civile – est une étape essentielle du processus en cours, qui entérine le principe du transfert du pouvoir aux autorités civiles dans les meilleurs délais} », avait déclaré le Secrétaire général dans un communiqué. Abdou Diouf saluait ainsi l’esprit de responsabilité dont ont fait preuve les parties prenantes burkinabé pour mettre en place une transition politique consensuelle et inclusive. Il se félicitait également de la mobilisation et du soutien des partenaires internationaux, notamment la CEDEAO, l’UA et l’ONU et encourageait toutes les parties à maintenir cette dynamique pour poursuivre la mise en œuvre de cette transition. Il réitérait enfin la disponibilité de la Francophonie pour continuer à accompagner le processus de transition au Burkina Faso, notamment par le soutien à la tenue d’élections libres, fiables et transparentes (les législatives et la présidentielle sont prévues dans un délai maximum de 12 mois). À l’issue du Comité {ad hoc} consultatif restreint du 5 novembre sur la situation au Burkina Faso, Abdou Diouf avait dépêché du 11 au 13 novembre une mission d’information et de contacts à Ouagadougou : conduite par Antonio Mascarenhas Monteiro, ancien Président du Cap-Vert, cette mission avait mené des concertations avec l’ensemble des responsables politiques, militaires, religieux et de la société civile burkinabé, ainsi qu’avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.