Les enjeux de gouvernance internationale du numérique et de l’intelligence artificielle (IA) ont fait l’actualité de la Genève internationale entre le 27 et le 31 mai 2024, avec la tenue de deux réunions majeures : le Sommet mondial de la société de l’information (SMSI) et le Sommet « AI for good ».
Dans le cadre du SMSI, la Représentation de l’OIF à Genève, cheffe de file de la Francophonie sur ces enjeux de gouvernance internationale du numérique et de l’IA, a organisé deux évènements de haut niveau qui ont connu un grand succès d’audience. Le premier atelier, organisé en partenariat avec le programme Information pour tous (IFAP) de l’UNESCO, et avec la participation de deux représentants de startups francophones engagées, a permis d’échanger autour du combat contre les biais culturels et linguistiques dans l’IA et les moyens de favoriser la découvrabilité des contenus francophones.
Le deuxième évènement a rassemblé de nombreux experts numériques des Missions diplomatiques francophones pour une discussion entre Renata Dwan, conseillère principale au bureau de l’Envoyé des Nations Unies pour les technologies, et Sorina Teleanu, experte à la Diplo Foundation de Genève, autour des enjeux et perspectives du Pacte numérique mondial actuellement négocié à New York.
Ces deux réunions de haut niveau s’inscrivent pleinement dans le travail de plaidoyer autour des priorités francophones que la Francophone mène depuis plusieurs mois maintenant dans le contexte de la négociation de ce Pacte, qui sera partie intégrante du Sommet du futur des Nations Unies en septembre prochain.
Valoriser les Techs civiques francophones
En marge du SMSI, la Représentation de l’OIF à Genève a organisé, en partenariat avec la Fondation ICT4Peace, un évènement de valorisation des Tech civiques francophones.
Quatre entrepreneurs sociaux (Open Terms Archive, Sayna, Siren Analytics et Fondation Hirondelle) ont ainsi eu l’opportunité de présenter leurs activités respectives, où les outils d’intelligence artificielle se mettent au service d’objectifs de « service public » : contrôle démocratique des conditions d’utilisation des plateformes numériques, lutte contre la désinformation ou formation aux métiers du numérique des populations défavorisées...
Des projets activement soutenus par l’OIF qui a souhaité faire connaître leur travail au plus grand nombre, convaincue que de nombreux partenariats sont possibles avec les organisations de la Genève internationale.