Les 19 et 20 juin 2019, l’OIF a contribué activement, à Niamey (Niger), à un Séminaire destiné aux parlementaires et visant à accroître leur rôle dans le contrôle des systèmes de sécurité et dans le suivi parlementaire de l’EPU. 

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Ce séminaire, qui a réuni des députés burkinabès, maliens, nigériens et tchadiens, a été organisé par l’[Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF)->http://apf.francophonie.org/] avec le soutien de l’OIF et il s’inscrit dans le partenariat renforcé entre les deux institutions qui prévoit l’organisation d’actions conjointes en faveur de la sensibilisation ou du renforcement des capacités des parlementaires en matière d’État de droit.

Lors de ce séminaire, l’OIF, à travers la Direction « Affaires politiques et gouvernance démocratique  a présenté les instruments internationaux clés en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme et a animé un atelier sur le rôle des parlementaires dans deux mécanismes et organes essentiels de la défense des droits de l’Homme aux niveaux international et national : l’Examen périodique universel (EPU) et les institutions nationales des droits de l’Homme (INDH). 

L’OIF a également mis à disposition un expert, le Professeur Kossi Mawuli Agokla, Consultant DDR/RSS auprès de la Mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), qui a abordé la question de  l’implication des parlementaires dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de la réforme des systèmes de sécurité à la lumière des défis sécuritaires que connaissent actuellement les pays du Sahel.

Plusieurs autres thèmes ont été abordés lors de ce séminaire parlementaire régional, notamment le rôle des parlementaires dans l’enregistrement universel des naissances et la question des enfants sans identité ainsi que la protection des droits des femmes dans les Etats du G5 Sahel et l’importance de l’intégration de la dimension genre dans les processus de réforme des systèmes de sécurité. 
 

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