Pilotée par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie conjointement avec le Vanuatu, cette action collective a été menée avec succès grâce au soutien de plusieurs partenaires tels que l’Association des femmes francophones du Pacifique, l’Alliance française de Port Vila, l’Antenne de l’Agence universitaire de la Francophonie, la Société de didactique et pour l’enseignement du français au Japon, Nouvelle-Zélande, Australie, Fiji.
Plus de 1 000 bénéficiaires ont participé aux activités organisées au cours du Forum : des enseignants de français, chercheurs, universitaires, diplomates, journalistes, artistes, élèves et étudiants vanuatais. Conférences, ateliers, tables rondes et activités culturelles ont marqué ces 4 jours de rencontres, d’échanges et de partage dans un esprit de solidarité autour des valeurs de la Francophonie.
Initié en 2007 par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, organisé par le Centre de rencontre et d’échanges internationaux du Pacifique (CREIPAC), c’est la première fois qu’une édition du Forum se tenait hors du territoire néo-calédonien, synonyme d’un souhait partagé des acteurs de contribuer à la cohésion régionale.
Dans son discours d’ouverture, Eric-Normand Thibault, Directeur du bureau régional Asie-Pacifique de l’OIF a transmis un message d’amitié et de soutien de la Secrétaire générale de la Francophonie, et de la famille francophone, aux habitants de l’île d’Ambae, suite aux catastrophes causées par l’éruption continue du volcan Manaro. Par solidarité, le Bureau régional de l’OIF a remis un don matériel (lot de fourniture scolaire pour 500 élèves du primaire) aux familles relocalisées vers les zones d’accueil. Jean-Pierre Nirua, Ministre de l’Education du Vanuatu veillera à l’acheminent vers les bénéficiaires. Rappelant lors de son discours que « {la langue française jou(ait) un rôle de cohésion sociale dans la région du Pacifique}, le Ministre a invité la jeunesse ni-vanuataise à s’ouvrir de plus en plus au monde afin que celui-ci s’ouvre de plus en plus au Vanuatu.
Bernard Deladriere, membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en charge de la Francophonie, a relevé lors de son allocution que « {la langue française ne devait pas être une barrière qui nous sépare de nos voisins, mais au contraire un atout, avec la valorisation de nos spécificités et de nos identités.} »
L’OIF compte déployer dès 2019 des Espaces du livre francophone (ELF) sur différentes îles du Vanuatu, pays où le Français, l’Anglais et le Bichelamar sont les trois principales langues parlées aux côtés de 108 langues vernaculaires. Le Vanuatu est membre de la Francophonie depuis 1979.