Ce mandat de trois ans servira notamment à renforcer la protection des personnes atteintes d’albinisme. Un rapport sera alors présenté au Conseil des droits de l’Homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.
L’OIF souligne la mobilisation des Etats francophones qui ont contribué à l’établissement de ce mandat et l’importance du soutien de la communauté internationale pour sa mise en place.
Cette initiative répond à la nécessité de protéger les personnes atteintes d’albinisme, un enjeu majeur dans certains Etats de l’espace francophone. L’OIF a œuvré dans ce sens en organisant, en septembre 2014 à Genève en collaboration avec le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, une réunion consacrée aux violences, discriminations et catégorisations négatives dont sont victimes les personnes atteintes d’albinisme. L’une des principales recommandations de ce séminaire concernait la nomination par le Conseil des droits de l’Homme d’un titulaire de mandat spécifique sur la question.
La situation des personnes atteintes d’albinisme reste préoccupante à l’approche des prochaines échéances électorales. Il est indispensable que les Etats prennent les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination à l’égard des personnes atteintes d’albinisme et leur assurent la protection dont elles ont besoin.
