Chapeau

Michaëlle Jean a assisté à la cérémonie d’ouverture du Symposium international sur le dialogue des religions et des cultures, le 3 mars 2017 au Centre de Conférences Internationales de Ouagadougou, placé sous le haut patronage du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur.

Dans [son allocution->doc67037], la Secrétaire générale a rappelé que « {la diversité des expressions culturelles et religieuses faisait partie intégrante du patrimoine de l’humanité, une richesse et une force de progrès permanent qu’il faut préserver partout et promouvoir sans cesse} ». La Secrétaire générale a également souligné le fait que ce dialogue des religions et des cultures ne pouvait se réaliser sans développement humain et économique responsable, sans croissance partagée, sans éducation, sans Etat de droit et sans libertés. L’occasion aussi pour Michaëlle Jean d’évoquer la mobilisation de la Francophonie pour l’élaboration et l’adoption, à l’Unesco, en 2005, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ou encore pour l’organisation des Conférences de Kairouan en 2009 et de Fès sur la même thématique que ce Symposium, ainsi que l’initiative Libres ensemble, lancée il y a un an à destination des jeunes. Pour rappel, la Francophonie mène plusieurs actions dans ce domaine du dialogue des cultures au cœur de son ADN. On peut citer le réseau des trois espaces linguistiques (TEL) avec la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) et le Secrétariat général ibéro-américain (Segib), qui réunit locuteurs du français, de l’espagnol et du portugais ; la prix de traduction français/arabe en sciences humaines Ibn Khaldoun-Senghor en partenariat avec l’Organisation arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (Alesco) ; des activités sur l’intercompréhension entre les langues ; un nouveau projet sur l’altérité et la lutte contre les préjugés et les stéréotypes, etc. Ce Symposium est organisé du 3 au 7 mars dans la capitale burkinabé avec notamment le soutien de l'Unesco, l'Isesco et l'OIF.