Tout en soulignant la hausse de la participation francophone au niveau des contingents de police dans les opérations, M. Ladsous a attiré l’attention sur la nécessité de poursuivre les efforts de mobilisation, en particulier pour les contingents militaires, et de veiller au développement de filières de formation ciblées pour les postes de haut commandement. Il a appelé à continuer d’utiliser le capital des centres de formation au maintien de la paix créés dans les pays francophones. M. Ladsous a mis l’accent sur les problématiques telles que la sécurité et la protection des soldats, l’utilisation des technologies modernes et la participation des femmes dans les missions. Le débat a également mis en lumière l’importance des coopérations triangulaires afin de faciliter la participation des pays francophones confrontés à des contraintes diverses dans leur contribution. Enfin, la discussion a porté sur le renforcement des capacités nationales et les stratégies de sortie des OMP, une problématique qui a permis de revenir sur l’importance d’une prise en compte systématique des facteurs linguistique et socioculturel dans le déploiement des missions.
Revenant sur les avancées de la coopération des Nations unies avec les organisations régionales, le Secrétaire général adjoint a rappelé toute la pertinence du rôle joué par l’OIF dans le domaine du maintien de la paix. Aussi, il a salué les initiatives les plus récentes de la Francophonie, notamment la création de « l’Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix » en partenariat avec le Ministère de la Défense français et les Ministères des Affaires étrangères de la Belgique et du Canada.
Le Groupe des Ambassadeurs francophones a rendu un hommage appuyé à M. Ladsous pour le travail effectué depuis sa nomination à la tête du DOMP en septembre 2011.
Cette réunion du Groupe s’est tenue en parallèle des travaux du Comité spécial des opérations de maintien de la paix (C-34) des Nations unies. Lors du débat général de la session de fond du Comité, l’OIF a confirmé sa disponibilité à contribuer à toute réflexion sur la dimension partenariale des OMP, ainsi que sur leur évolution et modernisation pour une plus grande adaptation aux contextes nouveaux et aux défis multiples rencontrés sur le terrain.