Cette rencontre avait pour objectif, d’une part, de favoriser, à travers des échanges avec des experts praticiens, la compréhension du phénomène de la radicalisation et de l’extrémisme violent, d’autre part, de susciter une réflexion sur le rôle que les missions onusiennes pourraient jouer pour appuyer les gouvernements nationaux et les communautés locales dans la perspective de prévention de la radicalisation violente.
Présidé par le Représentant permanent du Luxembourg auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Christian Braun, ce séminaire, qui a aussi permis de discuter des opportunités et des enjeux de l’action internationale en faveur de la prévention de la radicalisation, a été modéré par Marie-Joelle Zahar, Directrice du Réseau de recherche sur les opérations de paix de l’Université de Montréal (ROP).
Deux panélistes ont partagé leurs analyses et propositions pour une meilleure compréhension de la radicalisation violente, tout en insistant sur l’importance de repenser le phénomène dans sa globalité. Dre Lori-Anne Théroux-Benoni, Directrice du Bureau de Dakar de Institut d’Etudes de Sécurité et Arthur Boutellis, Directeur du Centre Brian Urquhart sur les Opérations de Paix de l'« International Peace Institute » de New York. Moustapha Gilbert Diedhiou, Assistant de coopération aux problématiques du maintien et de la consolidation de la paix à la Représentation permanente auprès des Nations Unies, a rappelé, à cette occasion, le rôle de l’OIF dans la prévention de la radicalisation et a présenté les [principales recommandations->http://www.francophonie.org/IMG/pdf/rapport-conf-terrorisme-web.pdf] de la Conférence internationale de Paris sur « Le terrorisme et la prévention de la radicalisation violente » organisée les 6, 7 et 8 juin 2016 par l’OIF.
