Introduite par Mariame Fofana, Représentante permanente adjointe du Burkina Faso auprès des Nations unies, au titre de la Vice-présidence chargée du multilinguisme au sein du Groupe des ambassadeurs francophones, cette rencontre a permis de présenter aux missions permanentes francophones les différents outils proposés en français par le DPI : couverture des réunions et communiqués de presse, services Web, Centre d’actualités, Radio et Publications des Nations unies, etc. L’importance de leur maitrise, indispensable au travail des diplomates, a été rappelée.
Les intervenants sont également revenus sur les défis que posent les technologies de l’information et de la communication, notamment les médias sociaux qui constituent souvent la porte d’entrée numérique de la sphère diplomatique, avec l’exemple de la « twiplomacie ».
Alors que l’on célèbre en 2016 le 10e anniversaire de l’adoption du Vade-mecum* relatif à l’usage de la langue française dans les organisations internationales, la question de la bonne utilisation des ressources mises à la disposition des États francophones pour renforcer la présence politique francophone à l’ONU a été soulignée. L’occasion de rendre hommage aux unités et sections en langue française du DPI, sans qui il serait difficile d’assurer le multilinguisme dans les enceintes onusiennes.
{* Pour rappel, ce [Vade-mecum->www.francophonie.org/Vade-mecum-francais-OI-28509.html], adopté par les États membres, associés et observateurs de l’OIF en 2006, est l’aboutissement d’une réflexion politique approfondie et représente un engagement moral et juridique des États à favoriser l’usage du français dans les organisations internationales pour y promouvoir le multilinguisme. }