Chapeau

Le 4 Février 2015, la Représentation permanente de la Francophonie à New York a réuni le Groupe des ambassadeurs francophones (GAF) sous la présidence d'Omar Hilale, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies et Président du GAF, afin de présenter la Stratégie économique pour la Francophonie, adoptée lors du 15e Sommet de la Francophonie à Dakar.

Cette réunion a également vu la participation d’administrateurs et suppléants de la Banque Mondiale et du FMI, l’objectif étant de renforcer le dialogue entre Washington et New York sur la problématique du financement du développement. Hervé Cronel, Conseiller Spécial de la Secrétaire générale de la Francophonie, chargé de l’économie et du développement durable, a présenté la nouvelle Stratégie économique pour la Francophonie. À travers cette stratégie, la Francophonie entend combiner des actions d’influence sur les grands thèmes économiques qui interpellent la communauté internationale, un renforcement de l’espace économique francophone et un soutien à l’environnement des entreprises, à l’emploi et à l’innovation, en mobilisant les réseaux professionnels liés à l’économie et au développement tant publics que privés. Le Conseiller Spécial a appelé à la mobilisation du Groupe francophone pour sa mise en œuvre. La rencontre a permis également de présenter la collaboration entre la Francophonie, ses pays membres et les institutions financières internationales, en particulier sur l’enjeu majeur du financement du développement en cette année, qui verra l’adoption du nouveau programme de développement pour l’après 2015. Pour l’OIF, il est important, notamment, que les positions exprimées par les ministres des Finances soient relayées dans le cadre des discussions et négociations qui se tiennent aux Nations unies, en préparation de la Conférence internationale sur le financement du développement durable, qui se tiendra en juillet 2015 à Addis-Abeba, et des Objectifs de développement durable, qui seront adoptés en septembre 2015. Cette rencontre a fait ressortir l’engagement du FMI et de la Banque mondiale dans le processus d’élaboration du programme pour l’après 2015 ainsi que le rôle catalytique du Fonds monétaire dans l’octroi de crédits et de ressources financières pour le développement.