Sous la présidence de Mahammed Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal, la rencontre a réuni des décideurs politiques et des acteurs de la planification du développement (ministères du Plan, des Finances et de la Culture) d’une dizaine de pays de l’espace francophone ainsi que des représentants d’organismes opérant dans le système des agences des Nations unies, dans des institutions financières comme la Banque Mondiale ou encore dans les agences de développement ou de coopération comme la Commission européenne.
Cette rencontre faisait suite à celle organisée par la Francophonie au mois de mai dernier à New York, à l’occasion du débat thématique spécial de l’Assemblée générale des Nations unies consacré à la culture et au développement durable dans l’agenda de développement post-2015.
Elle a particulièrement mis l’accent sur les difficultés d’opérationnalisation des volets dédiés au secteur culturel dans les documents de référence pour le développement des États. En effet, sur la quinzaine des pays francophones concernés, l’examen de la mise en œuvre des stratégies de croissance et de développement durable montre que les objectifs liés à la culture, souvent formulés dans des termes généraux, demeurent les parents pauvres des efforts financiers consentis par les États et leurs partenaires techniques et financiers.
Le partage d’expériences au cours de la rencontre a permis d’identifier les mesures adéquates à envisager, de même que le rôle que la Francophonie pourrait jouer en synergie avec les États et les autres organisations de la coopération internationale. Les conclusions permettront d'enrichir la prochaine programmation quadriennale de l’OIF dont l’objectif stratégique n°2 est de « renforcer l’ancrage de la culture dans les stratégies de développement et l’engagement accru des jeunes dans la création artistique, culturelle et numérique ».
